Être préparé ou savoir ce qui se passe sur un site (de compétition) joue un rôle essentiel dans ma pêche. Comme je me rends souvent sur un site différent chaque week-end, une visite sur un site à venir me donne toujours de nouvelles idées, cette fois-ci à Vlaardingen.
Le Vlaardingse Vaart
Ce plan d'eau est connu comme l'un des plus anciens sites de pêche en Hollande et traverse Vlaardingen. Au fil des ans, la pêche y a été caractérisée par un grand nombre de petits poissons et quelques gros poissons. Il s'agit souvent de brèmes, de tanches et, depuis quelques années, d'un (grand) carrasio, surtout dans les zones d'alimentation. À l'exception des mois d'hiver, il y a toujours de l'action ici. Il y a beaucoup de compétitions ici, que ce soit à la canne ou au feeder. La profondeur moyenne d'environ 2 mètres et un banc planté font de cette zone un endroit magnifique et il arrive souvent que l'on puisse pêcher à quelques mètres de distance.
Un timbre décent
Il y a beaucoup de compétitions ici et aussi un grand groupe de très bons pêcheurs qui connaissent bien ce canal et sont difficiles à battre ! Je pêche ici depuis un certain nombre d'années et la tactique générale dans les compétitions de pêche à la canne est souvent d'attraper le plus de poissons possible et d'espérer un "poisson bonus". Une petite mise en garde, bien sûr, est que ces poissons doivent atteindre un bon poids. Disons entre 6 et 10 kg. Cela signifie que vous devez "sélectionner" ou, en d'autres termes, attraper un poisson de "taille décente". Et c'est là que réside le défi : attraper suffisamment de poissons de taille décente et, à mon avis, le leurre approprié pour y parvenir est le Caster. J'ai quelques compétitions prévues ici dans un avenir proche, il est donc temps de rendre visite au Vaart.
Trois lignes différentes
Bien sûr, une séance d'entraînement n'est pas la même chose qu'un match, mais il y a toujours des choses à comprendre pendant ces journées. Par exemple, combien de temps faut-il pour obtenir une touche ? Quel est le cachet et le type de poisson, gardons ou skimmers ? Aujourd'hui, j'ai décidé d'alimenter trois spots : à 4 sections ou 6 mètres, à 11,5 mètres, et juste derrière les roseaux pour la perche. Sur les deux spots (6 et 11,5 mètres), je répartis 10 boules d'amorce contenant une bonne poignée de casters et deux mains de chanvre. Je tasse ces boules à environ 40 centimètres de l'endroit où je place mon flotteur en pêchant le plus loin possible (l'extrémité de la section de mon manche). De cette façon, je pêche toujours à portée de l'endroit alimenté et cela me permet également de pêcher derrière la nage. Derrière les roseaux à ma gauche, j'ai trouvé une belle profondeur sur un fond dur et pierreux. J'y ai déposé un demi gobelet de vers grossièrement coupés mélangés à quelques casters. C'est idéal pour les perches, qui peuvent parfois être capturées en grand nombre et dans de belles tailles.
Ondulation
Le vent sur l'eau, plus un peu de remorquage à droite, crée une belle ondulation à la surface. Ce sont les conditions que j'apprécie normalement pour obtenir une touche. Il y a aussi de la "vie" à la surface, avec de jolis poissons qui se montrent ou se retournent de temps en temps. Dans mon tiroir à matériel (adapté à ce type d'eau), je choisis un flotteur de 0,3 g et un flotteur de 0,7 g pour la courte distance, et un flotteur de 0,4 g et un flotteur de 0,9 g pour ma longue ligne. Le tout est réalisé sur une ligne principale Intenz power 12/00. Mon appât de fond et mon appât sont déjà en place. De bonne humeur, j'ai descendu mon montage à 11,5 mètres. Cela ne prend pas beaucoup de temps, car après une courte remontée, l'antenne passe sous l'eau et un gardon peut être soulevé. Les quinze premières minutes se passent normalement avec quelques petits gardons et des skimmers. Après quelques minutes de pêche, il est temps d'essayer la roulette, qui donne également des touches, mais moins rapidement qu'avec les pinkies. Ce sont surtout les très petits gardons qui ne prennent pas la roulette, et de temps en temps un plus beau gardon passe entre les deux. Mais c'est loin d'être génial, et trop souvent la piqûre tombe à l'eau. Il est temps d'enlever quelques sections de ma canne et d'essayer le 6m. Très vite, il devient évident que les poissons ne demandent qu'à être là. Les touches sont meilleures ici, et loin d'être hésitantes. A chaque fois, le flotteur "reste" quelques secondes avant de disparaître soudainement. Et à chaque fois, j'arrive à remonter un bon poisson. Un élastique lisse de 1 mm dans une seule section de la canne garantit qu'aucun poisson n'est heurté lors du ferrage, mais je suis toujours capable de lever des gardons raisonnables pour maintenir le rythme.
Plus de morsures...
Quelques heures agréables s'écoulent jusqu'à ce que tout devienne silencieux, alors que je venais d'attraper un poisson après l'autre. C'est terminé. De plus gros poissons dans la nage ? Un brochet ? Je décide de reprendre la ligne de 11,5 mètres. J'obtiens des touches, mais certainement pas comme lors de la période précédente sur l'autre ligne. De plus, le timbre est un peu plus petit, avec plus de petites écumes entre les deux. Alors que je rembarque avec un plus beau poisson, je ressens un mouvement difficile à gérer de l'autre côté du montage. Immédiatement, je sais que j'ai attrapé le "tueur" de ma courte nage : un gros brochet ! Qui, quelques instants plus tard (en même temps que le beau gardon), s'enfuit lui aussi. Les deux spots ont été mis à rude épreuve au cours de cette aventure. Et je décide d'essayer ma nage à la perche pour la première fois. Un hameçon solide de taille 14 avec deux morceaux de dendro est rapidement pris, et en l'espace d'une demi-heure, j'attrape environ 2 kg de perches. Mon montage pour la perche se compose d'éléments simples tels qu'une ligne principale de 15/00, une ligne de fond de 13/00 et, comme mentionné, un hameçon de taille 14 (1310B). Avec ce montage, je suis également capable de lever de plus grosses perches, de m'emmêler moins et de pêcher rapidement sans endommager le montage.
Au fil de l'eau
Après avoir pêché la perche, j'ai repris ma fidèle ligne de 6 mètres et j'ai nourri des casters à la main tout au long de la journée. La cheville avait un peu ralenti depuis l'aventure du brochet, mais c'était prévisible. J'ai remplacé mon flotteur de 0,7 gramme par un flotteur plus subtil de 0,4 gramme et j'ai déplacé le gros de la plombée un peu plus loin de l'hameçon. J'ai également placé délicatement le montage au vent pour qu'il se stabilise lentement. En quelques secondes, mon antenne a disparu et j'ai ferré un gros poisson. Lorsque j'attrape un bon gardon, l'élastique s'étire d'environ un mètre, mais dans ce cas, il s'est étiré d'au moins 2,5 mètres. Un autre brochet ? Ou quelque chose d'autre ? Après environ 5 minutes, il est devenu évident que j'avais attrapé une belle brème. J'ai attrapé quelques autres gardons et je me suis arrêté là. J'ai terminé la session avec un beau filet de gardons, de poissons argentés, de perches et de brèmes. Cela m'a donné une bonne idée de ce qui m'attendait lors des prochaines compétitions.
